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samedi 31 juillet 2021

WW2...

...la Deuxième Guerre  mondiale !

Nous apprécions particulièrement l'écriture de John Keegan et la lecture son livre "la Deuxième Guerre mondiale" nous a, de nouveau, conforté dans Notre Opinion sur cet historien militaire britannique !

Comme toujours Nous Nous en remettons à la quatrième de couverture pour résumer ce livre : "L'importance de cette histoire, à la fois chronologique et thématique, réside certes dans la narration des faits de guerre, mais plus encore dans la manière dont John Keegan explique la préparation et l'évolution du conflit à différents niveaux : gouvernements, états majors, combattants. 

Chaque phase de la guerre est éclairée par une vue d'ensemble de la stratégie globale des Alliés et de l'Axe, puis par une analyse détaillée des dilemmes tactiques auxquels sont confrontés les belligérants, complétée par un examen approfondi de leur caractère e de leurs motivations. Il évoque, enfin, les répressions, les résistances, la saignée monstrueuse et le bouleversement de la carte du monde. Une somme de référence."

La seconde guerre mondiale est une période que Nous connaissons bien, mais la structure de ce livre et la mise en perspective des événements Nous a permis de parfaire Notre Connaissance de celle-ci. Et qutre informations ont particulièrement attirées Notre Impériale Attention, les voici !

Page 134, John Keegan Nous & nous apprend que durant la bataille d'Angleterre, les pilotes étrangers (Australiens, Néo-Zélandais, Sud Africains, Irlandais, Américains, Français, Tchèques et Polonais...) "...qui représentaient cinq pour cent du "petit nombre" (NDL'E : référence à la citation de Churchill "un si grand nombre d'hommes n'ont dû autant à un si petit nombre."), sont responsables d'environ quinze pour cent des pertes infligées à la Luftwaffe."

Page 559, Nous apprenons que Arthur Travers Harris surnommé « Bomber Harris » (« Harris le bombardier ») ou « Butcher Harris » (« Harris le boucher ») et le commandant en chef du Bomber Command est fortement critiqué durant la fin de la guerre car ses méthodes sont assimilées à celles détestables des allemands : "...ne prenons pas le diable pour exemple..." 
"Cette réflexion traduisait cette prise de conscience nationale qui, après la guerre, dénia au "bombardier" Harris les honneurs de la pairie conférée à tous les autres commandants britanniques et à sa flotte aérienne le droit à une médaille distinctive. Le dos au mur, le peuple britannique avait choisi de ne pas reconnaitre qu'ils "étaient descendus au niveau de l'ennemi. Dans la victoire, il se rappelait que le fair play faisait partie de son code de l'honneur. Le bombardement stratégique, qui n'était peut-être même pas une stratégie efficace, n'entrait certainement pas dans les règles du fair play. Ses partisans les plus convaincus décidèrent de tirer un voile sur ses procédés et ses résultats."

Dans le chapitre "Résistance et Espionnage", l'auteur indique à la fin de ce chapitre : "Dans le contexte de la guerre clandestine, la cryptanalyse (NDL'E : Ultra principalement) jouait-elle un rôle plus important que les mouvements de résistance ? La réponse est simple : le rôle de la cryptanalyse était infiniment plus important. La deuxième guerre mondiale aurait pu être gagné sans le concours de la résistance et sans Ultra, mais le coût de la première est très élevé et son importance matérielle comparée à son importance psychologique, négligeable. Le coût d'Ultra au contraire était infime - l'organisme n'employait en totalité que 10.000 personnes, y compris les employés et les cryptographes - tandis que sa valeur matérielle était considérable et sa valeur psychologique inestimable. La preuve de son efficacité est fournie par le camp allemand plus encore que par le camp allié. Ultra n'a cessé de soutenir le moral des rares dirigeants occidentaux qui connaissaient le secret de son existence. Vingt ans après la guerre, les allemands ont découvert avec stupeur que les Anglo-Américains avaient lu jour après jour leur correspondance la plus secrète."
C'est une analyse intéressante et qui est tout autant polémique... En effet vu l'espace politique occupé par les mouvement de résistance dans les  pays d'Europe après la guerre, c'est un sujet qui serait encore difficile d'aborder aujourd'hui ! Mais nous ne doutons pas que les conclusions de John Keegan s'appuient sur de solides études !

Londres - Merchant Seamen's Memorial
Pour finir Nous & nous pouvons lire page 155 du livre : "Les trente mille hommes de la flotte marchande britannique (un cinquième de la flotte d'avant guerre) qui furent victime des U-boots entre 1939 et 1945 étaient aussi sûrement des combattants de la première ligne que les pilotes et soldats qu'ils ravitaillaient. Ni eux ni leurs camarades américains, hollandais, norvégien ou grecs ne portaient l'uniforme et ils n'ont pour la plupart aucune pierre tombale. Pourtant c'est grâce à eux que la Wehrmacht n'a pas réussi à imposer sa domination au monde."

Cette dernière information Nous a conforté dans l'idée que Nous Nous faisions de la contribution de chacun lors d'une crise... qu'il soit grand ou petit, combattant ou besogneux, dans les troupes d'élites ou simple matelot... et Nous continuons à croire qu'il n'y a pas de première ligne, qu'elle soit en temps de guerre ou en temps de paix... et en temps de Covid !

L'action de chacun contribue à la victoire finale !

Cons se le disent !!!

dimanche 25 juillet 2021

Mers el Kébir...

...les 3 et 6 juillet 1940 !

Voici le premier article d'une série de quatre relatifs à Notre Voyage dans l'Ouest !

Nous commençons par un hommage aux marins français pris au piège sur mer face à la flotte de la perfide Albion mais aussi face aux dilemmes insolubles des choix de la fidélité mais envers qui... l'état ? la Royale ?... choix de l'honneur mais comment ? en continuant la lutte en trahissant les ordres ? en se sabordant lors d'un "suicide collectif", détruisant ainsi les plus modernes vaisseaux de la flotte ? en fuyant vers des colonies tropicales, abandonnant la lutte ? En se rendant à l'un ou l'autre camp ?
Quel homme voudrait se trouver face à ces choix ? Il y avait-il vraiment un choix ?

C'est ainsi qu'il y a 81 ans, la Royal Navy coulait la flotte française amarrée dans la rade nord-africaine de Mers el-Kébir, près d'Oran tuant 1297 marins français et en blessant 350 autres !

Nous avons profité de Notre Visite de Pornic pour leur rendre hommage !

Pour en savoir plus vous lirez la plaque présente sur la stèle et pour en savoir encore plus cliquez ici !